La empatía desde una perspectiva multidimensional en los agresores de violencia contra la pareja.
Author(s)
Van Hoey, JulieDate
2021-06-03Discipline
PsicologíaAbstract
La violencia contra las mujeres no es un acontecimiento reciente, sin embargo no fue hasta 1995, cuando se le dio la importancia y reconocimiento a nivel social y global debido a la conceptualización que hizo de ella la Asamblea General de las Naciones Unidas publicando lo siguiente: “Todo acto de violencia basado en el género que tiene como resultado posible o real un daño físico, sexual o psicológico, incluidas las amenazas, la coerción o la privación arbitraria de libertad, ya sea que ocurra en la vida pública o en la privada” (Organización de las Naciones Unidas, 1995).
Asimismo, la Organización Mundial de la Salud señaló la violencia de género como “problema de salud global” con “proporciones epidémicas” tras obtener que aproximadamente el 35% de las mujeres habían sido víctimas de violencia física y/o sexual por parte de su pareja sentimental en algún momento de su vida (World Health Organization, 2013). A nivel nacional, la Macroencuesta de violencia contra la mujer reveló cifras entre el 20% y 30% en violencia psicológica en la pareja (Delegación del Gobierno para la Violencia de Género, 2015). En 2017, el Eurobarómetro resalta la importancia de elaborar y aplicar medidas de equidad entre hombre y mujer con el propósito de luchar contra la violencia de género en todos los ámbitos y proteger a las víctimas de este tipo de violencia (Special Eurobarometer, 2017). A partir de los datos procedentes de la Delegación del Gobierno contra la Violencia de Género del Ministerio de Igualdad (2020), a nivel nacional, se obtiene que 1.033 mujeres han sido asesinadas a mano de su pareja entre el año 2003 y 2019. A nivel nacional entre el año 2009 y el 2019 inclusive, el número de mujeres que han presentado denuncias asciende a 1.557.875 mujeres víctimas, siendo la media anual de 141.625 denuncias.
Scott et al. (2011) afirmaron que para luchar contra este problema social, se deben aportar unas actuaciones multifacéticas, siendo una de estas actuaciones la realización de los programas de intervención para los maltratadores. La intervención con los hombres que ejercen o han ejercido violencia sobre la mujer es especialmente necesaria para proteger a las víctimas de violencia de género y a los menores que lo presencien, para promover el desarrollo de la igualdad de género y para rehabilitar al agresor y no generar más víctimas de este tipo de violencia (Quinteros & Carbajosa, 2008).
Lo primero a tener en cuenta a la hora de definir o establecer el perfil tipo de los agresores de violencia de género es que no existe un perfil heterogéneo, no hay un rasgo típico o característico que simbolice el agresor (Alcázar Córcoles & Gómez-Jarabo García, 2001), es decir, no todos los hombres que agreden o maltratan a sus parejas son iguales ni actúan de la misma forma y las causas o motivos de sus agresiones no las mismas. Distintas investigaciones indican que los hombres que agreden a sus parejas presentan déficits en ciertas habilidades tales como bajo control de impulso, escasas habilidades sociales y de comunicación, celos patológicos, baja empatía, entre otras variables (Echeburúa, 2013; Quinteros & Carbajosa, 2008). Otros autores como Boira et al. (2013), Loinaz (2010) y Van Hoey et al. (2019) encontraron en sus investigaciones que los agresores de violencia de género presentan niveles bajos de empatía y, además, obtenían niveles mayores de empatía tras la realización de una intervención psicológica con esta población. Además, la literatura indica que el déficit de empatía es un factor de riesgo de la conducta agresiva (Day et al., 2012; Palmer, 2005). No obstante, es importante destacar que en ningún caso se podrá afirmar que la empatía es el único factor influyente en las actuaciones machistas y la violencia de género (Loinaz et al., 2012). La violence à l'égard des femmes n'est pas un événement récent, mais ce n'est qu'en 1995, lorsqu'elle a reçu une importance et une reconnaissance au niveau social et mondial en raison de la conceptualisation que l'Assemblée Générale des Nations Unies, en publiant ce qui suit: "Tout acte de violence fondé sur le sexe qui a pour résultat possible ou réel un dommage physique, sexuel ou psychologique, y compris des menaces, la coercition ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée" (Organisation des Nations Unies, 1995).
De même, l'Organisation Mondiale de la Santé a identifié la violence sexiste comme un "problème de santé mondial" avec des "proportions épidémiques" après avoir constaté qu'environ 35% des femmes avaient été victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur partenaire sentimental à un moment de leur vie (l'Organisation Mondiale de la Santé, 2013). Au niveau national, la macro-enquête sur la violence sur les femmes a révélé des chiffres compris entre le 20% et 30% de violences psychologiques dans le couple (Delegación del Gobierno para la Violencia de Género, 2015). En 2017, l'Eurobaromètre souligne l'importance de développer et d'appliquer des mesures d'équité entre les hommes et les femmes afin de lutter contre la violence sexiste dans tous les domaines et de protéger les victimes de ce type de violence (Special Eurobarometer, 2017). Sur la base des données de la Delegación del Gobierno contra la Violencia de Género del Ministerio de Igualdad (2020), à niveau national espagnol, on peut voir que 1.033 femmes ont été assassinées par leur partenaire entre 2003 et 2019 alors que entre 2009 et 2019, le nombre de femmes ayant porté plainte s'élève à 1.557.875, avec une moyenne annuelle de 141.625 plaintes.
Scott et coll. (2011) ont déclaré que pour lutter contre ce problème social, des actions multiformes doivent être mises en place, l'une de ces actions étant la mise en oeuvre de programmes d'intervention pour les agresseurs. L'intervention auprès des hommes qui exercent ou ont exercé ce type de violence est particulièrement nécessaire pour protéger les victimes de violence sexiste et les enfants qui en sont témoins, promouvoir le développement de l'égalité des sexes, réhabiliter l'agresseur et non générer plus de victimes de ce type de violence (Quinteros & Carbajosa, 2008).
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La première chose à prendre en compte lors de la définition ou de l'établissement du profil type des agresseurs de violence dans le couple est qu'il n'existe pas de profil hétérogène, il n'y a pas de trait typique ou caractéristique qui symbolise ce type d’agresseur (Alcázar Córcoles & Gómez-Jarabo García, 2001), c'est-à-dire que tous les hommes qui maltraitent leur partenaire ne sont pas les mêmes et n'agissent pas de la même manière et les causes ou les motifs de leurs agressions ne sont pas les mêmes. Différentes recherches indiquent que les hommes qui agressent leur partenaire présentent des déficits dans certaines compétences telles qu'un faible contrôle des impulsions, de faibles compétences sociales et de communication, une jalousie pathologique, une faible empathie, parmi d’autres variables (Echeburúa, 2013; Quinteros & Carbajosa, 2008). D'autres auteurs tels que Boira et al. (2013), Loinaz (2010) et Van Hoey et al. (2019) ont constaté dans leurs recherches que les agresseurs sexistes présentent de faibles niveaux d'empathie et obtiennent des niveaux plus élevés d'empathie après avoir effectué une intervention psychologique. De plus, la littérature indique que le déficit d'empathie est un facteur de risque de comportement agressif (Day et al., 2012; Palmer, 2005). Cependant, il est important de remarquer qu'en aucun cas on ne peut affirmer que l'empathie est le seul facteur influençant les actions sexistes et la violence dans le couple (Loinaz et al., 2012).